Ceci n'est pas un coup de gueule, mais à l'approche d'une réforme concernant l’annexe 8 et 10 il est important de faire circuler la vérité concernant la situation des intermittents du spectacle, car les médias intoxique l'opinion public à coup d'amalgame.
Ne vous laissez pas influencer par les médias qui tentent de diviser le milieu artistique contre les autres corps de métier.
Je souligne au passage sans porter d'accusation, que nous sommes régulièrement mis en concurrence par des groupes de musique qui font des soirées au black.
c'est à dire :
soit des musiciens qui ont déjà un emplois et qui arrondissent leur fin de mois avec des soirées animations, spectacles.
soit des musiciens qui touchent des prestations sociale et qui vont jouer de la musique au black.
Dans les deux cas de figure, les musiciens ne payent pas de charges à l'urssaf et autre organisme via les déclarations guso, du coup leurs prestations peuvent se vendre moins cher qu'un groupe composé de professionnel du spectacle (intermittent) qui payent 80% de charges sociale pour obtenir une vraie fiche de paye.
Bien évidemment je suis conscient que dans la "rumba flamenca" la majorités des groupes fonctionnent au black, cela fait 9 ans que je suis intermittent du spectacle mais je ne vous lance pas la Pierre, car auparavant j'ai moi même fonctionné comme ça (un emploi + guitare au black), ce qui est important par respect pour la culture en France c'est d'évitez de vendre des prestations musicale avec des prix très bas,
"casser les prix" n'est pas un bon chemin concernant l'avenir de la musique en France.
Chaque année l'activité économique générée par les intermittents du spectacle est très importante, notamment dans la section des musiciens :
cotisation des salaires avec 80% de charge à payer, restauration, hôtellerie, gazole, auto-route, location de salle, taxe SACEM, affiches, site web, matos, instruments... et autre activité lié au circuit économique dans notre société.
Et malgré tout, certain politique nous visent du doigt comme si on était les responsables du déficit de l'UNEDIC.
Voir cette vidéo explicative pour mieux comprendre le fonctionnement des intermittents du spectacle, et de dénoncer les médias (qui pour ne pas changer leur principe), n’hésitent pas à faire des amalgames.
- D'abord par les uns et les autres de la même profession. par nous même. Par un jeu de la concurrence où chacun veut la place de l'autre et est prêt à tout pour ça.
- Ensuite par la mentalité qui veut qu'un spectacle payant c'est nul. Tout devrait être gratuit, c'est à dire, payé par les collectivités. Du coup lorsqu'on fait payer l'entrée d'un spectacle, les musiciens eux mêmes s'indignent par ce que c'est pas "cool". On est tout juste bon à passer le chapeau, donc, ou a crever. A côté de ça, j'ai vu les petits organisateurs locaux payer 45 000 eu pour que sanseverino vienne pousser le chansonnette dans un petit village pendant 3/45 d'heure. Ou, si vous voulez, 1 million d'eu a été versé à Johnny pour qu'il chante à la fête de la musique, c'était gratuit pour le public mais ça a coûté en fait, 1 million... A que johnny quand même !
- Par les besoins de jouer plutôt que rester à la maison. Du coup, on accepte des contrats à que dalle. Nous on a toujours refusé pour une raison très simple, on paye correctement les artistes avec qui on travaille. Mais de moins en moins de compagnies gardent cette politique.
- La difficulté de faire venir un groupe et de le payer correctement. Car il faut payer chaque artiste et les défrayer. Alors qu'un DJ coute 80 eu la soirée !!!
walterDim 14 Juil 2013 - 22:19