Georges-Charles Brassens.
Il naquit le 22 octobre 1921 à Cette (Sète-Hérault) de Jean-Louis et Elvira dans leur maison du 54, rue de l’Hospice rebaptisée aujourd’hui rue Georges Brassens.C’est sa mère, chanteuse, qui lui transmit dès son plus jeune âge la passion de la musique.
Mais lui il ne voulait pas en faire carrière, son grand rêve était la poésie.
En 1928 il entra au collège de où il marqua les esprits.
En effet il était dissipé et peu assidu en cours comme le rapporte Mr Bonnafé Alphonse (un de ses professeurs), mais c’est sur les bancs de cet établissement que sont nés les premiers poèmes de Georges.
Extrait :
Amitié
I
Poète, je t’écris en ce jour de malheur
Je t’écris ma plus belle paye
Pour te dire que je partage
Ta douleur
II
Ma poésie hélas n’a pas grande valeur
Mais tu lui ouvriras ta porte
Car d’un ami, elle t’apporte
Le cœur
III
Quand on est las, quand on est triste
Il est doux
Il est doux de savoir qu’il existe
Un vieil ami comme vous
Puis sa vie continua sans grandes histoire jusqu’en février 1940 où il partit pour Paris. Il travaille à l’usine et il est hébergé par sa tante Antoinette Dagrosa au 173, rue d’Alésia (XIV).
En 1942 sous le titre « A la venvole » Georges publie treize poèmes à compte d’auteur.
Le 8 mars 1943 Georges part au Service du Travail Obligatoire en Allemagne.
Il est affecté aux usines BMW qui fabriquent les moteurs d’avions.
C’est dans sa baraque (26-5) du camp de Basdorff qu’il écrit « Maman, Papa et Pauvre Martin ».
Ensuite c’est l’évasion ! En mars 1944 alors qu’il est en permission à Paris il rencontre Jeanne et il décide de ne pas retourner à Basdorff. Il emménage chez celle-ci car chez sa tante il risque de se faire prendre. Il y restera plus de 22 ans.
Il composa « L’auvergnat » pour Marcel (époux de Jeanne) qui sera témoin du quotidien des créations du poète.
C’est en 1946 qu’il rencontra Joha dite « Püppchen » (petite poupée en allemand) qui restera à ses cotés jusqu’au dernier jour.
En 1951 aidé par son ami le chansonnier Jacques Grello, Georges fait quelques brèves apparitions dans divers cabarets mais au vu de l’indifférence des spectateurs il commence à perdre courage.
Et c’est à cette époque qu’il écrit son unique roman « la tour des miracles ».
S’il n’envisage pas de faire carrière de chanteur, il continue néanmoins son œuvre de poète et de musicien.
Le 6 mars 1952 rencontre décisive pour lui, un ami d’enfance lui présente Patachou qui est alors une grande vedette de la chanson.
Au début Patachou va chanter ses textes mais elle enfin réussir à le convaincre de les interpréter lui-même.
C’est donc en 1952 que Georges fait son grand début sur la scène du Théâtre des trois baudets.
Son directeur Jacques Canetti l’engage et se prépare à lui faire enregistrer « Le gorille » et le « mauvais sujet repenti ».
Avec son premier salaire Georges s’achète un scooter Vespa pour se faufiler dans Paris…
En 1954 il publie sous le titre « la mauvaise réputation » un recueil de poème et chanson.
En 1964, Yves Robert demande à Georges de lui composer une musique pour son film « les copains » et c’est de là qu’est sortis l’hymne à l’amitié « les copains d’abord ».
En mai 1967 Brassens alité dans un hôpital pour coliques néphrétiques reçois la visite d’un ami nommé Raymond Devos, il s’empare du violon de se dernier et voilà qu’il se met à jouer dans sa chambre avec sa pipe à la bouche. Brassens c’est ça ! Une force d’esprit qui fait que même dans les moments difficiles il ne peut s’empêcher d’amuser la galerie. Brassens qui n’appréciait pas les cérémonies et autres rendez-vous organisés accepta quand même pour faire plaisir à des amis journalistes de souffler ses 50 bougies le 22 octobre 1971. C’est d’ailleurs dans ce bien triste période qu’il a perdu ceux qui lui étaient le plus cher, Jeanne et Martin mais surtout aussi ses parents !
A partir de 1972 tous les patrons de salle se l’arrache il établit même un record de durée à Bobino où il joue d’octobre 76 à mars 77. C’est là qu’arrive la lourde descente, en 1979 il est obligé de réduire ses date car il souffre de calculs rénaux et il a de plus en plus de mal à survivre. Au printemps 81 il enregistre sa dernière émission télé puis le 29 octobre 1981 celui qui est un des plus grands poètes du siècle dernier s’éteint une semaine après ses jeunes 60 ans
Voilà en espérant que la vie de se grand Monsieur vous aura plus!
MousheSam 30 Jan 2010 - 19:34